C'est à la Source Pure que Elenna voulait emmener sa petite Colombe.

La belle Elfe souhaitait que Elerinna visite du pays pour qu'elle ne soit effrayée de rien, pour qu'elle connaisse de nouvelles choses.
La Source Pure était un endroit qu' Elenna appréciait particulièrement.
Cette ambiance rocheuse et aquatique plaisait énormément à la belle.

Il y a déjà longtemps sa mère s'était elle même rendue ici.
Avec sa jeune fille dans les bras, dans le but de prévenir toutes les maladies.
Il est vrai que par nature un Elfe n'est pas vraiment atteint par les maladies, mais les quelques unes recensées ne sont pas des plus plaisante. Sa chère et tendre mère Órelindë préféra que rien n'arrive à sa fille en déposant quelques gouttes sur son visage ainsi que sur ses lèvres.
L'acte avait été réalisé de façon solennel avec toute la famille autour de la fillette.

D'après ce que lui avait raconté sa mère, Elenna avait réagis à cette action. D'après Órelindë un aura lumineux avait entouré quelques instant sa fille puis c'était assoupis.

Depuis ce jour, un effet de bien-être emplissait Elenna dès qu'elle se rendait sur ce lieu.
La Source Pure était pour elle un endroit de réflexion et de tranquillité. L'eau qu'elle avait autrefois touché du bout des lèvres et qui lui avait caressé le front était pour une un Havre de Paix.


La belle Elfe voulait présenter ce lieu à sa Colombe Dorée, celle qui partagera désormais sa vie. Cet endroit était tellement incontournable pour la belle Elenna qu'elle ne pu s’empêcher d'y amener sa Colombe.


–

Elenna s'approcha doucement de la Source puis s’agenouilla. Elle ferma les yeux et prit quelques gouttes d'eau dans le creux de sa main.

«  Elerinna viens par ici. »

La petite Colombe s’exécuta et se plaça sur le rebord d'une roche.

Elenna se plaça devant elle la fit boire quelques gouttes de l'eau bénite.

«  Elerinna, maintenant nous sommes pareil, grâce à ces quelques gouttes tu seras, comme moi d'une santé sans faille, et tu m'accompagnera jusqu'à la mort.
Nous ne serons jamais seules, je suis là et tu es là, sans aucuns prétexte je te quitterai. »

La source pure...bien sur, Levy ne savait pas que l'endroit s’appelait et pour tout dire,elle s'en fichait parfaitement. Ce qui était à retenir, en revanche, c'est qu'aucune eau ne lui faisait un aussi reflet. C'était pourquoi, ce matin, la fée avait décidée de s'y rendre. Certaines fées racontaient que boire l'eau de la source faisait la plus belle peau possible mais personne n'avait vraiment eu le courage de s'y rendre jusqu'à présent, il fallait dire que la source n'était pas toute près et de nombreux danger pouvaient survenir quand une jeune et jolie fée s'aventurait en dehors de la clairière.

Pourtant, Levy y était allée, savourant avec plaisir les regard admiratifs de ses congénères. Ô comme elle aimait être au centre de l'attention. Et puisqu'elle avait un esprit aventurier, autant que cela serve. Elle avait prit un tas de feuille qu'elle avait rapidement cousu en petite sacoche et y avait mit son peigne et une ou deux baises. A son cou, elle avait mit le collier avec la jolie perle qu'elle avait trouvée dans le ruisseau qui coulait non loin. Elle était très fière de cette perle puisqu'elle l'avait gagné à la force de ses ongles ( voir présentation ) . La perle était minuscule pour un être de taille plus ou moins humaine, juste un peu plus grosse qu'un grain de sable, mais pour la fée qui ne faisait qu'une quinzaine de centimètre (15,5 pour être exacte), c'était la taille parfaite pour un pendentif.

Levy grimpa jusqu'à sa fleur préférée, celle où elle dormait couramment, et se prépara à s'envoler. Avec les deux baies qu'elle avait, elle pourrait largement faire tout le voyage en volant, sauf si elle rencontrait des complication en chemin. Levy fit vrombir ses ailes. Toutes les fées avaient des ailes à peu près pareil, semblable à celles des libellules, mais de tailles différentes et aux reflets sensiblement non-identique. Les plus grandes fées pouvaient avoir des ailes de papillons mais aucune ne résidait dans la clairière si bien qu'aucune des fées d'ici ne connaissait leur existence.

La fée s'envola rapidement, savourant la caresse de l'air sur son visage. Elle fonça directement vers la clairière, si personne n'y allait, toutes savaient où elle se trouvait. Le vent mouillait ses yeux mais Levy n'aurait ralentit pour rien au monde, ce n'était pas du vent qui allait lui faire peur, elle avait affronté un oiseau, elle! zigzaguant entre les herbes et les racines, elle dut tout de même mettre deux heures pour arriver près de la Source pure. Le glouglou de l'eau lui indiqua de suite qu'elle était arrivé à bonne destination.

Trop heureuse d'être enfin arrivée, elle se posa au-dessus de l'eau, sur un petit rocher qui dépassait. Elle s'y admira plusieurs minutes avant de se rendre compte qu'elle n'était pas seule. Elle tourna la tête lentement, les muscles tendus, prête à s'envoler. La première chose qu'elle distingua fut la colombe. un cri muet voulut sortir de sa bouche mais elle plaqua bien assez vite une main sur ses lèvres pour se faire taire. Il y avait quelqu'un d'autre aussi. Elle n'avait jamais vu pareil créature, elle était prodigieusement immense! Mais malgré ça, Levy devina rapidement qu'il s'agissait d'un créature femelle. Elle fronça les sourcils, elle n'aimait pas vraiment les femmes sans trop savoir pourquoi,une histoire de gènes féeriques. La fée resta donc figée, en attendant que celle qui trouvait en face d'elle réagisse.

Elenna venait tout juste de finir la sorte de rituel avec l'eau pure puis regarda sa Colombe.

«  Tu es si Belle, Eleri... Elerinna qu'es ce qu'il y a ? »

En effet sa Colombe n'était plus concentrée sur elle. La belle Dorée regardait ailleurs.
Un insecte ? Une petite bête insignifiante ?
Elerinna se mit à battre des ailles et à voleter jusqu'à un rocher voisin.

En effet, lorsque Elenna se retourna elle vit tout de suite la scène. Sa belle colombe Elerinna face à... une Fée.
Elenna en avait souvent croisé mais ignorait tout d'elles. Elle savait seulement que ces petits êtres pouvaient s’énerver très vite et que toute paroles devaient se rapporter à leur ego.
C'est ce que les Elfes disaient des Fées.
L'Elfe ne put jamais réellement le confirmer quand bien même elle n'avait jamais vu de Fée d'aussi près.
Elle était apparemment rousse, cheveux assez longs, elle était -d'après ce que Elenna pouvait voir de la petitesse du personnage- habillée de feuilles.
La belle Elfe ne savait pas comment sa Colombe répondrai à ce regard de la Fée sur elle.
Mais cette rencontre pourrait bien être un bon entraînement.


«  Elerinna ma belle ! Ne la touche pas ! Elles peuvent être hargneuse lorsqu'on les ennuies ! »


La belle Colombe Dorée fit ce que sa maîtresse lui ordonna, mais son envie était très forte. Elle voulait simplement jouer. Attraper ses ailes dans son dos. Béqueter ses cheveux. La porter sur son dos.

C'est dans une rapidité certaine que la Colombe approcha de la Fée puis fonça sur elle pour la faire basculer vers son dos et s'envola d'une traite.
Sa maîtresse ne comprit pas tout de suite que sa Colombe avait « forcé » la Fée à monter sur son dos. Elle chercha des yeux la petite Fée qu'elle ne trouva pas. C'est en regardant plus haut qu'elle apperçu la Petite sur le dos de sa Belle Dorée.
On pouvait voir, Elerinna voler, virevolter, dans tout les sens, flâner et planer à côté de l'eau.


«  Elerinna, descend ! Viens te poser maintenant ! Pose là tout de suite !

Écoutes moi maintenant! »


Elenna voyait bien que sa Colombe était encore jeune, et qu'elle avait encore besoin d'éducation pour une obéissance sans faille.

Levy était si intéressée par la jeune femme qui se trouvait en face d'elle qu'elle ne remarqua pas la colombe. Qu'est-ce qu'elle faisait là? Levy fronça ses minuscules sourcils et d'apprêtait à y réfléchir quand elle vit un mouvement dans le coin de son oeil. La colombe lui fonçait dessus! Par Vaana qu'est-ce qui lui prenait? Avant que la jolie fée n'eusse put faire quoi que ce soit, elle se sentie envolée puis étouffée sous une marée de plume.

Levy mit quelques instants avant de pouvoir sortir la tête de cette vaste étendue plumeuse. A califourchon sur la colombe, elle jeta un coup de d'oeil vers le sol, chose qu'elle regretta rapidement. Bien sur qu'elle volait mais elle était désormais à une auteur bien trop grande à son gout. La première chose était de se calmer. ... Levy arracha une plume par main avant de se sentir réellement calme. Ça lui apprendrait à cet oiseau. Bon, maintenant, il ne lui restait plus qu'à utiliser sa magie.

La fée ont un lien très profond avec la nature et le vivant, ainsi, elles n'auront aucun mal à faire accepter aux animaux, pas trop agressifs, de leur servir de monture. Et c'était justement ce qu'elle allait faire. Levy avança un peu sur la colombe pour pouvoir poser ses deux sur sa tête. Elle n'avait nullement besoin de faire cela d'habitude, mais cet oiseau appartenait à un elfe et aussi naturel que soit cette race, la colombe n'était plus réellement un esprit libre, elle était empreinte de notions qu'un animal libre, et qui n'a jamais connu que la nature, ne comprend pas.

Les mains posées, Levy parla avec la colombe, sans mot, sans pensée précise, juste en faisant un connexion à sens unique avec la colombe. [HRP: excuse moi si je joue un peu ta colombe, si tu veux que je change, pas de problème]. Celle-ci eut soudain conscience de la peur qui rongeait la fée et de son désir de retourner plus près de sa mère la Terre. Elle amorça une descente vers le sol, revenant instinctivement vers l'elfe.

Arrivé assez près, Levy sauta et étendit grand ses ailes. Le choc ce l'air tendit sa fine membrane et elle se sentit descendre soudain bien plus lentement. Une fois avoir parfaitement reconquit sa capacité de direction, la fée se posa sur un petit rocher, les jambes tremblantes. Bien sur, après l'histoire avec l'autre oiseau (voir ici) , elle avait bien moins peur des hauteurs mais cela ne restait jamais quelque chose d'agréable. La fée jeta un regard rageur sur la femme et sa colombe. Pour qui elle se prenait de lâcher son oiseau comme ça sur elle! Non mais oh! Oh elle allait lui faire savoir qu'on ne faisait pas ça à une fée, foi de Levy, elle allait le regretter. Bien sûr, ce n'était pas de la faute de l'oiseau, formatée comme elle l'était, elle ne se souvenait plus que les fées étaient ses amies, et qu'elles faisaient partie de la forêt au même titre que les arbres et les champignons.

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